Plusieurs CRS «se défoulent» sur un homme à Paris (vidéo)

© SputnikPlusieurs CRS «se défoulent» sur un homme à Paris (image d'illustration)
Plusieurs CRS «se défoulent» sur un homme à Paris (image d'illustration) - Sputnik Afrique
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Les manifestations des «gilets jaunes» du 1er décembre ont été marquées par des violences commises par des manifestants, mais aussi par la police. Comme le montre une vidéo relayée sur les réseaux sociaux et que Libération a qualifiée d’«authentique», plusieurs CRS frappent un homme lors de son interpellation à Paris.

«Authentique», tel était le «verdict» de Libération en rapport à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux sur laquelle plusieurs CRS frappent violemment un homme devant le magasin de meubles Ligne Roset au 49 rue de Berri, dans le 8e arrondissement de Paris, en marge de la manifestation des «gilets jaunes» le samedi 1er décembre.

​Non, cette vidéo dans laquelle plusieurs CRS se sont "défoulés" sur un homme n'est pas un Fake. Cela s'est passé Samedi à 19h26, au 49 rue de Berri.

La vidéo montre notamment trois policiers poursuivant un homme avant de le traîner sur le trottoir, de lui donner des coups de pied et de le frapper avec des matraques télescopiques.

Stephane Trompille - Sputnik Afrique
Un député LREM explique son altercation après un verre avec des «gilets jaunes» (vidéo)
Selon Libération, CheckNews, qui est arrivé sur place pour vérifier l'information, a découvert une «trace de sang» près de la façade du magasin et s'est entretenu avec de nombreux habitants du quartier qui ont confirmé l'authenticité de la vidéo.

En France, après une première manifestation qui s'est déroulée le 17 novembre, des membres du mouvement des «gilets jaunes» ont organisé le troisième acte de leur mobilisation le samedi 1er décembre. Dénonçant à l'origine la hausse des carburants, ils expriment désormais une colère sociale bien plus profonde.

Le dernier rassemblement a été marqué par d'importantes violences urbaines dans la capitale française. Elles ont fait 133 blessés, dont 23 membres des forces de l'ordre, et ont conduit au placement en garde à vue de 378 personnes sur les 412 interpellées, selon un bilan communiqué par la préfecture de police dimanche.

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