Le dollar est une nouvelle «arme» des USA pour léser l’UE, selon un responsable iranien

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En utilisant le dollar en tant qu’«arme», Washington porte atteinte à la souveraineté des pays européens, a déclaré un vice-chef de la diplomatie iranienne. L’UE a fait part de son intention de mettre en œuvre son propre mécanisme de paiement afin de contourner les sanctions américaines contre Téhéran.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a condamné l'utilisation du dollar comme une arme par Washington ce qui, selon lui, lèse les intérêts des pays européens.

«Le dollar est devenu une arme des États-Unis pour imposer leurs demandes illégitimes sur leurs partenaires européens portant en pratique atteinte à leurs souverainetés nationales», a-t-il affirmé lors de sa rencontre avec Vito Rosario Petrocelli, directeur du comité des Affaires étrangères du Sénat italien.

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Le responsable iranien a également appelé les pays européens à mettre les États-Unis en garde contre la pression qui vise à établir l'hégémonie américaine.

Cette déclaration a été faite au moment où l'UE s'apprête à lancer une alternative au système de paiement SWIFT. Fin septembre, Federica Mogherini, la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, a annoncé que l'UE avait l'intention de mettre en place un mécanisme financier afin de préserver ses relations commerciales avec l'Iran des sanctions américaines.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie participerait à la création d'un mécanisme de règlements avec l'Iran afin de contourner les sanctions américaines.

Le Président Donald Trump a annoncé, en mai dernier, le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, de même que le rétablissement des sanctions contre l'Iran, y compris celles qui touchent les pays commerçant avec Téhéran. Certaines de celles-ci ont été rétablies le 7 août dernier, tandis que d'autres sont entrées en vigueur ce lundi 5 novembre. Washington a notamment ajouté plus de 700 personnes, entités, avions et navires iraniens sur sa liste noire. Parmi les entités concernées figurent 14 banques importantes. La Chine, la Corée du Sud, la Grèce, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Turquie et Taïwan ont été provisoirement autorisés à acheter du pétrole iranien.

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