The National Interest trouve une nouvelle faille dans la défense américaine

© REUTERS / Major Jeff Landis,USMC (Ret.)/Naval Base Guam/Handout/File PhotoLa base navale américaine d'Apra Harbor, à Guam
La base navale américaine d'Apra Harbor, à Guam - Sputnik Afrique
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Ayant accordé pendant longtemps trop d’attention à leur défense contre les missiles balistiques, les États-Unis ont oublié une autre menace sérieuse, celle pesant sur les bases américaines à l’étranger qui pourraient être détruites par des missiles et des drones russes et chinois, s’alarme The National Interest.

La défense antimissile américaine s'est tellement attachée à prévenir les frappes de missiles balistiques sur le territoire des États-Unis qu'elle a négligé une autre menace pressante, celle que des missiles de croisière et des drones pourraient représenter pour les bases américaines à l'étranger, écrit The National Interest en se référant à une étude du Centre d'évaluations stratégiques et budgétaires (Center for Strategic and Budgetary Assessments, CSBA).

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«Pendant la majeure partie de l'après-guerre froide, le département de la Défense a axé ses priorités en matière de défense antimissile sur la mise en service d'armes cinétiques au sol et en mer afin d'intercepter les menaces balistiques», indique le Centre dans sa nouvelle étude intitulée La défense aérienne et antimissile à la croisée des chemins: nouveaux concepts et technologies pour la défense des bases américaines à l'étranger.

L'étude cite les missiles balistiques russes Iskander, ainsi que les systèmes hypersoniques Kinjal parmi les principales menaces.

«Il est peu probable que le MDA (l'Agence américaine de défense antimissile) dispose de l'expertise et du financement nécessaires pour développer un système capable de défendre des infrastructures critiques aux États-Unis et à l'étranger contre des attaques de grande envergure à court terme», écrit le CSBA.

James Acton, co-directeur du programme de politique nucléaire à la Fondation Carnegie, avait précédemment déclaré dans les colonnes de The National Interest que Washington avait reconnu que les intercepteurs américains actuels n'étaient pas conçus pour faire face aux missiles hypersoniques manœuvrables.

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