Une élue LREM kidnappée par sa famille: le motif est à chercher en Algérie

© Sputnik . Alexei Filippov / Accéder à la base multimédiaUne élue LREM kidnappée par sa famille: le motif est à chercher en Algérie (image d'illustration)
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Conseillère départementale de la République en Marche, Mounia Haddad, a été kidnappée par plusieurs membres de sa famille qui s’est opposée à son mariage avec l’homme qu’elle avait choisi et qui lui a trouvé un autre époux, a annoncé le 25 juillet l’avocat de la femme cité par le Figaro. Le parquet de Tours a confirmé cette information ce jeudi.

Plusieurs des parents de Mounia Haddad, conseillère départementale de La République en Marche en Indre-et-Loire, refusaient qu'elle se marie avec un musulman d'origine algérienne. Ils l'ont séquestrée et lui ont imposé un autre homme, également algérien, a fait savoir le 25 juillet au Figaro l'avocat de la jeune femme, Maître Benjador.

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Selon la média, après avoir refusé qu'elle épouse son compagnon, les proches de Mme Haddad l'ont forcée à aller voir en Algérie le promis qu'ils lui avaient choisi il y a quelques mois. Elle a fait semblant d'accepter ce mariage et est revenue en France début mai pour y «régler les préparatifs» sur le sol français, indique la presse. D'après l'avocat, la jeune femme a en outre dû retirer 41.000 euros sous la pression.

Ensuite, la conseillère dit avoir été enlevée en voiture par son père et ses deux oncles lorsqu'elle était avec son compagnon dans les Alpes-Maritimes. Son fiancé s'est adressé aux forces de l'ordre. Jeudi dernier, Mme Haddad a été découverte dans une chambre au domicile de ses parents, à Saint-Pierre-des-Corps, en Indre-et-Loire.

D'après son avocate, la jeune femme se trouve actuellement dans un autre département, «apeurée et extrêmement triste» de cette situation qui «doit rester, pour elle, un simple problème d'ordre familial».

Le 2 août, son père, ses deux oncles et son frère comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Tours, rapporte la Nouvelle République. Les trois premiers sont accusés d'«enlèvement et séquestration de moins de sept jours» et le quatrième, le frère, de «menace de mort écrite», précise le média.

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