Facebook affirme disposer de «preuves» de l’ingérence russe dans la présidentielle US

© AP Photo / Jeff RobersonMark Zuckerberg
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Dans le contexte des déclarations contradictoires de Donald Trump qui tantôt voit tantôt ne voit pas de preuves de la prétendue ingérence russe dans l’élection présidentielle US, Mark Zuckerberg apporte son obole.

Le président-fondateur du réseau social Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré dans une interview au site internet Recode que son entreprise disposait de «preuves» de la prétendue ingérence russe dans l’élection américaine de 2016.

Selon lui, des experts de Facebook ont constaté dès 2015 les premières tentatives des Fancy Bear, ces hackers à qui en Occident on attribue des liens avec les renseignements russes, d’influer sur l’élection et en ont prévenu le FBI. Une activité similaire a ensuite été constatée en 2016, lors de la campagne présidentielle, affirme-t-il.

Et d’ajouter qu’une autre organisation avait influencé d’après lui le scrutin, que les spécialistes de son entreprise n’avaient pas tout de suite identifiée.

«Il s’agit de l'Internet Research Agency qui a créé toute une série de faux comptes Facebook pour diffuser de fausses informations parmi les utilisateurs», a fait savoir Zuckerberg.

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Les renseignements américains ont accusé la Russie d’«ingérence» dans l’élection présidentielle de 2016. La Russie a plusieurs fois démenti toutes les allégations selon lesquelles elle aurait influencé la présidentielle américaine ou les élections dans d’autres pays. Le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, les a qualifiées d'«absolument infondées». Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a aussi noté qu’il n’existait aucune preuve qui pourrait confirmer cette hypothèse.

À la Maison-Blanche, l’attitude sur cette question ne cesse de varier. Lors d’une conférence de presse avec Vladimir Poutine à l’issue du sommet à Helsinki, en Finlande, Donald Trump a déclaré que les «deux parties» étaient responsables du scandale de la prétendue ingérence russe, provoquant ainsi une avalanche de critique à l’intérieur de son pays. Le dirigeant américain a précisé qu’il ne voyait pas de preuves de l’ingérence russe dans le scrutin. Mais, dès mardi, il a déclaré s’être trompé et avoir voulu en effet dire le contraire.

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