Le Comité exécutif de l'OIAC ne soutient pas l'initiative russe sur l'affaire Skripal

© AP Photo / Peter DejongLe siège de l'OIAC à La Haye
Le siège de l'OIAC à La Haye - Sputnik Afrique
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La proposition russe sur l’incident survenu à Salisbury n'a pas été soutenue par le Comité exécutif de l'OIAC, a déclaré l'agence Reuters citant une source diplomatique renseignée.

Le Comité exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a rejeté l'initiative avancée par la Russie dans le cadre de l'enquête sur l'affaire de l'empoisonnement de Sergueï Skripal.

Selon le quotidien britannique The Guardian, six pays ont soutenu la Russie au cours du vote, 15 se sont opposés à elle. Les représentants de 17 autres États se sont abstenus.

Plus tôt mercredi, la mission permanente de Russie auprès de l'OIAC a déclaré que 14 pays membres de l'organisation ont soutenu la nécessité de régler l'affaire Skripal conformément aux lois internationales:

«14 États membres ont soutenu la déclaration commune à l'OIAC, liée à l'incident de Salisbury: nous estimons nécessaire de nous assurer que le problème sera réglé dans le cadre de la loi internationale avec le potentiel entier de la convention sur l'interdiction des armes chimiques», a signalé la mission sur Twitter.

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Trois jours plus tôt la Russie a envoyé à l'OIAC une liste de 13 questions sur l'affaire Skripal. Les questions portent, entre autres, sur l'expertise de l'agent avec lequel Sergueï Skripal et sa fille Ioulia auraient été empoisonnés, ainsi que sur les preuves présentées par la partie britannique sur l'implication de la Russie dans l'empoisonnement.

La représentation russe auprès de l'OIAC a annoncé le 4 avril via Twitter avoir reçu des réponses de la part de cette organisation internationale, en précisant toutefois qu'une réponse concrète n'avait été fournie qu'à une seule question.

Les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down n'ont pas été en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat de l'ex-agent double Serguei Skripal et de sa fille Ioulia au Royaume-Uni, a déclaré mardi 3 avril le chef du laboratoire Gary Aitkenhead.

Face à ses propos, le Président Poutine a affirmé que des agents similaires au gaz A234 pouvaient être produits dans une vingtaine de pays et que l'intérêt de la Russie était qu'une enquête complète soit menée sur cette affaire, demandant qu'elle y ait accès.

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