D’où viennent les premiers vikings? Une nouvelle théorie formulée

© Sputnik . Kirill Kallinikov / Accéder à la base multimédiaVikings at The Warrior's Field, an annual festival of history clubs, held in Drakino Park in the Serpukhovsky district. (File)
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Une récente analyse de l’ADN des anciens vikings a permis à des chercheurs suédois d’établir leurs véritables origines et de constater qu’ils n’avaient rien en commun avec les actuels habitants de la Scandinavie.

Après avoir déchiffré l'ADN des probablement premiers habitants de la Scandinavie, Mattias Jacobson de l'université d'Uppsala, en Suède, et ses collègues ont réussi à tirer une conclusion surprenante concernant les origines des premiers vikings. Les résultats de l'étude ont été publiés dans la revue scientifique PLoS Biology.

«Les Scandinaves modernes n'ont presque rien en commun avec les premiers habitants de la péninsule», estime Mattias Jacobson.

L'ADN des habitants de la partie ouest de la Norvège moderne est beaucoup plus proche de l'ADN des anciens habitants du nord de la Russie et des pays baltes que de ceux qui habitaient dans le sud de la Scandinavie. Leurs génomes ressemblent au matériel génétique des chasseurs-cueilleurs habitant à l'époque en Allemagne et dans d'autres parties de l'Europe centrale.

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Cela est dû à l'existence de deux populations isolées de vikings, dont une est arrivée du sud, via le Danemark, et l'autre, de l'est, se dirigeant le long de la côte norvégienne. Selon les scientifiques, ces deux populations ne se ressemblaient pas du tout, les uns aux yeux bleus et à la peau bronzée, les autres à la peau blanche et aux yeux de couleurs différentes.

Cependant, les contacts qu'ils ont établis leur ont permis de s'adapter à la vie dans le nord, dans les conditions extrêmes, en gardant le haut niveau de diversité génétique qui n'est pas propre aux habitants d'autres régions de ce sous-continent.

Pour leur étude, les chercheurs se sont notamment intéressés aux restes des anciens habitants de la Scandinavie, enterrés sur la côte ouest de la Norvège, sur les îles suédoises de Gotland et de Stora Karlsö, en mer Baltique, il y a 6.000 à 9.000 ans. Grâce aux températures extrêmement basses et au pergélisol, les restes ont été très bien conservés. Ce fait a permis aux scientifiques de restaurer les génomes avec presque la même précision que pour le matériel génétique des humains modernes.

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