Des chercheurs américains ont conclu que le syndrome des jambes sans repos (SJSR), qui se caractérise par le besoin impérieux de bouger les membres inférieurs en raison d'impatiences ou de fourmillements en position allongée, est lié à un risque accru de décès par maladie cardiovasculaire chez la femme.
Depuis 2002, tous les deux ans, les volontaires recevaient des questionnaires dans lesquels elles devaient décrire leur état de santé, en précisant entre autres si elles souffraient du SJSR et de maladies cardiovasculaires. Au cours des dix années d'observations, 6.448 d'entre elles sont décédées.
Il s'est avéré que le risque de mort par maladie cardiovasculaire était de 43% plus élevé chez les femmes qui souffraient du syndrome des jambes sans repos que chez celles qui ne l'avaient pas. Aucun lien entre le SJSR et un décès provoqué par un cancer ou d'autres raisons n'a été décelé.