Le Front al-Nosra, dernière force terroriste en Syrie

© AFP 2023 George OurfalianAlep
Alep - Sputnik Afrique
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Le groupuscule terroriste Front al-Nosra est la seule force qui refuse encore de participer aux négociations de paix en Syrie et n'a pas l'intention de déposer les armes.

«Les autres organisations ont montré leur disposition à négocier», témoignent des sources diplomatiques russes. Les interlocuteurs du journal au sein de l'armée syrienne soulignent qu'une telle situation entraîne des différends entre les combattants et dégénère actuellement en importants affrontements au nord du pays. Le parlement syrien a confirmé qu'à l'heure actuelle des combats faisaient rage dans la province d'Alep entre le Front al-Nosra et un autre groupe influent, Nour al-Din al-Zenki, alors qu'ils étaient alliés auparavant. Selon Izvestia.

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Les différents groupes de combattants présents dans le pays ont des visions très divergentes de l'avenir de la Syrie et rentrent en conflit armé, indiquent les sources diplomatiques russes. En omettant Daech qui a perdu pratiquement tous ses territoires en Syrie et n'y jouit plus de son influence passée, le Front al-Nosra reste le principal groupe terroriste sur place. Tous les autres sont plus ou moins prêts à négocier.

«Le Front al-Nosra est la seule organisation qui n'acceptera jamais un règlement pacifique du conflit syrien ni aucune initiative liée à ce processus. D'ailleurs, c'est pourquoi les USA protègent et soutiennent ce groupe», remarque la source.

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«Des affrontements avec l'usage d'armements légers et lourds se déroulent depuis plusieurs jours près de la ville de Darat Izze située près de la frontière de la province d'Idleb. On compte des dizaines de morts des deux côtés. Le conflit entre les groupes est entré dans une phase chaude depuis que Nour al-Din al-Zenki a annoncé sa sortie de l'alliance avec les terroristes en juillet», note une autre source.

Cette information a été confirmée par le parlement syrien. D'après le député du parti Baas au pouvoir Mohamed Khair al-Akkam, les combats s'expliquent très probablement par la lutte pour les sphères d'influence.

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«Les confrontations de ce genre sont devenues la norme pendant le conflit syrien. De toute évidence, comme auparavant, ils se partagent ce qui a été pillé. Les affrontements reflètent aussi les différends entre ceux qui financent ces groupes. Sans l'aval des sponsors étrangers, de tels affrontements n'auraient jamais pu avoir lieu», relève le député syrien.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.

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