La Russie fustige l'éventuelle révocation de l’accord sur le nucléaire iranien par les USA

© REUTERS / Leonhard FoegerL'accord sur le programme nucléaire iranien
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La décision de Washington de révoquer l’accord international sur le nucléaire iranien, si elle est prise, est loin d’être de constructive, car elle pourrait être lourde de conséquences de la part de Téhéran, selon un parlementaire russe.

Une éventuelle révocation de l'accord international sur le nucléaire iranien par les États-Unis pourrait provoquer l'indignation de Téhéran, estime Léonid Sloutski, le chef du Comité de la Douma (chambre basse du Parlement russe) pour les Affaires étrangères.

«Le Washington d'aujourd'hui a, apparemment, besoin de stigmatiser l'Iran, sur ce dossier aussi, ce qui pourrait provoquer l'indignation de Téhéran», a déclaré Léonid Sloutski.

Selon l'homme politique, il est difficile de qualifier cette décision, si elle est prise, de constructive.

Le député a également précisé que cette intention ressemblait plutôt à une provocation.

Президент США Дональд Трамп на совместной с президентом Франции Эммануэлем Макроном пресс-конференции по итогам встречи в Париже. - Sputnik Afrique
Nucléaire iranien: Trump envisagerait d’annoncer sous peu une révocation de l’accord
Ce jeudi, un membre de l'administration Trump a rapporté que le Président américain devrait annoncer sous peu son intention de ne pas confirmer que l'Iran respecte l'accord international sur son programme nucléaire, ce qui ouvrirait la voie à sa dénonciation.

Le Président devrait en outre annoncer un durcissement général de la position américaine à l'égard de Téhéran, a-t-il poursuivi.

Selon un autre membre de l'exécutif, Donald Trump envisage de s'exprimer sur le sujet le 12 octobre, mais aucune date n'a été définitivement fixée.

Depuis son investiture, le Président ne cesse de critiquer ce qu'il considère comme l'un des «pires accords jamais conclus».

Au lendemain d'un discours très virulent à l'encontre de l'Iran, qu'il a qualifié d'État-voyou à la tribune de l'Onu, il a annoncé le 21 septembre avoir pris sa décision sur le sujet, sans en dévoiler le contenu.

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