La passion des Belges pour la bière se reflète aussi dans l’espace!

© NASA NASA/JPL-CaltechLe système planétaire TRAPPIST-1
Le système planétaire TRAPPIST-1 - Sputnik Afrique
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Le nouveau système planétaire TRAPPIST-1 est actuellement au cœur des débats, avec ses trois planètes qui pourraient abriter la vie. Pourquoi donc le système porte-il le nom d'une bière belge? Le chef du projet, Michaël Gillon, donne une explication à Sputnik.

Le système exoplanétaire « Trappist-1 » livre de nouveaux secrets. Une équipe d'astronomes de l'Université de Liège a découvert quatre nouvelles planètes telluriques qui pourraient abriter de l'eau et être potentiellement habitables.

Découverte de trois planètes qui pourraient abriter la Vie! - Sputnik Afrique
Découverte de trois planètes qui pourraient abriter la Vie! (Vidéo)
Sputnik s'est entretenu avec Michaël Gillon, directeur de ce « projet belge par excellence » et qui relance la quête de la vie dans l'espace.

« TRAPPIST, c'est TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope, ce qui veut dire: "petit télescope dédié à l'étude d'exoplanètes en transit et à l'étude des comètes" », a expliqué M. Gillon.

D'une part, l'exploration de l'espace via des télescopes et du matériel sophistiqué est une matière bien complexe, mais d'autre part il y a ce nom, TRAPPIST, inspiré par la célèbre bière belge. Selon M. Gillon l'équipe a choisi cet acronyme pour souligner l'origine belge du projet et le rendre plus sympathique.

« Le clin d'œil aux bières est dû au fait que les bières belges sont connues presque partout dans le monde, les bières trappistes sont réputées parmi les meilleures au monde et la plupart sont faites en Belgique, donc, l'origine belge passe assez bien avec ce simple acronyme tout en donnant un caractère sympathique au projet », a fait savoir l'astronome belge.

​Le chercheur a aussi expliqué que bien que le projet ait été développé officiellement sous l'égide de la NASA, ces recherches ont été conduites par une équipe d'astronomes belges de l'Université de Liège.

« Au départ, la détection des premières planètes a été faite par notre projet TRAPPISTE. On avait beaucoup d'ambiguïté dans nos données donc nous avons demandé le télescope à la NASA et nous avons observé le système durant trois semaines. Le télescope spatial de la NASA a joué un grand rôle mais ce n'est pas la NASA qui a découvert le système », a raconté M. Gillon.

L'homme et l'espace - Sputnik Afrique
Les exoplanètes pourraient «échanger» des micro-organismes!
En commentant le fait que ces nouvelles planètes telluriques pouvaient être potentiellement habitables, l'astronome belge a expliqué que son équipe a tiré une telle conclusion grâce à la technique de l'exploration de la composition atmosphérique des planètes éloignées de 40 années-lumière de la Terre, en cherchant « des traces spectroscopiques de molécules qui sont reliées au vivant ».

« On a surtout trois planètes qui sont ce que l'on appelle dans la "zone habitable", là où il y a le plus de chance d'avoir de grandes quantités d'eau liquide. Puisqu'on ne peut pas y aller, la seule solution est d'étudier la composition atmosphérique des planètes et d'y chercher des traces spectroscopiques de molécules qui sont reliées au vivant, qui sont produites par le vivant. Par exemple, l'oxygène », a fait savoir Michaël Gillon.

TRAPPIST-1 est un système planétaire situé à 12 parsecs du système solaire (39 années-lumière), dans la constellation du Verseau. Sept planètes gravitent autour d'une étoile 12 fois moins massive que le Soleil et à peine plus grande que Jupiter.

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