Bataille de Mossoul: les Irakiens fuient en Syrie devant l'armée

D'après le porte-parole du secrétaire général de l'Onu Stéphane Dujarric, les Irakiens ont peur d'être traités comme des complices des djihadistes de Daech qui contrôlaient leurs localités avant l'offensive de l'armée.

Dans le même temps, l'Onu redoute un scénario dans lequel les terroristes retranchés à Raqqa, en Syrie, utiliseront les civils comme boucliers humains autour de leurs positions dans l'attente d'une opération terrestre visant le bastion syrien de Daech.

Le début de l'opération visant à libérer Mossoul a été annoncé par le premier ministre irakien Haïder al-Abadi dans la nuit du 16 au 17 octobre. L'offensive est menée par l'armée et la police irakiennes, soutenues par les milices kurdes et les avions de la coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis.

Le 9 novembre, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour l'Irak Ján Kubiš a estimé que l'opération de Mossoul pourrait se poursuivre jusqu'à la fin de l'hiver.

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