« Nous extradons les terroristes que les États-Unis nous demandent, mais ils ne nous rendent malheureusement pas la pareille. Il (Gülen, ndlr) est toujours sous protection américaine. Et on nous dit qu'il faut avoir un mandat judiciaire. Mais y avait-il un mandat concernant Ben Laden ? », s'est interrogé Recep Tayyip Erdogan.
« Ils se sont rendus dans un autre pays et l'ont liquidé, n'est-ce pas ? Pourquoi ? Parce que c'est terroriste », a rappelé le M. Erdogan, tout en ajoutant que «sur dix demandes d'extradition faites par les États-Unis, la Turquie les avait presque toutes approuvées ».
« Nous entretenons des relations stratégiques qui présupposent que si vous nous demandez d'extrader un terroriste, nous sommes obligés de le faire. Nous tenons parole », a ajouté le président turc.
Depuis le putsch raté du 15 juillet, la Turquie demande avec insistance à Washington l'extradition de l'ex-imam turc, bête noire du président Recep Tayyip Erdogan, et a reproché amèrement jusqu'ici aux États-Unis de ne montrer aucun empressement à se saisir de la demande d'extradition.
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