« Le soldat de l'État islamique a tué deux personnes le 16 octobre. Il a répondu à l'appel de l'EI à mettre sous surveillance les résidents des pays de la coalition (coalition internationale anti-Daech, ndlr) », rapporte le journal allemand Spiegel, citant le message apparu sur l'organe de propagande de Daech associé avec les islamistes.
Selon le journal, cette revendication ne constitue pas une preuve de l'implication de Daech dans l'attaque, puisqu'en règle générale, les djihadistes revendiquent leurs attaques au plus tard dans les 48 heures après les avoir commises. En outre, dans le rapport des islamistes, il s'agit de deux victimes, alors que l'attaque à Hambourg n'a fait qu'un mort.
Le 16 octobre, un inconnu a attaqué un passant avec un couteau sur une promenade de Hambourg. L'agresseur a poussé dans l'eau la compagne du passant, après quoi il a réussi à s'échapper. À la suite de ses blessures, le garçon de 16 ans est mort à l'hôpital. La police est toujours à la recherche du criminel.
Le danger que représenteraient des "terroristes" infiltrés dans le flot des 890 000 demandeurs d'asile arrivés en Allemagne en 2015 fait débat depuis des mois. Cela a nourri la popularité croissante des populistes de droite et mis en difficulté la chancelière Angela Merkel.
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