Angela Merkel et François Hollande ont décidé de se passer de Matteo Renzi, sans même l'inviter au dernier sommet européen tenu le 28 septembre à Berlin.
« Il y a longtemps que ce n'est plus une nouvelle. Je pense que Renzi estime qu'après le Brexit l'Italie sera en mesure de jouer le rôle du troisième leader au sein de l'Union européenne, que la France et l'Allemagne voudront partager le pouvoir avec l'Italie. Cependant, tout cela est loin de la réalité. D'une part, le duo France-Allemagne est devenu plus fort. D'autre part, le gouvernement Renzi n'a jamais inspiré confiance, et en général, on ne le consultait jamais », indique l'eurodéputé Fabio Massimo Castaldo dans une interview accordée à Sputnik.
« Aucun pays en Europe ne voit la position de l'Italie. Renzi doit trouver le courage et l'audace pour proposer une solution. Par exemple, opposer son veto à la prolongation des sanctions antirusses. Hélas, il ne le fera jamais, parce qu'il s'était montré plusieurs fois prêt à succomber à la pression d'outre-mer », conclut l'expert.
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