Le suspect, dont le prénom est Chen, a été interpellé par la police française en octobre. Il est accusé d'avoir détourné plus de 20 millions de yuans (2,7 millions d'euros) de fonds publics, précise l'agence, citant la police de Ruian, dans la province du Zhejiang.
Les pays occidentaux s'étaient jusqu'alors montrés réticents à coopérer avec Pékin, refusant de renvoyer des suspects dans un pays où des ONG dénoncent les mauvais traitements infligés aux criminels présumés. Certains se sont également plaints du refus de Pékin de fournir des preuves de leurs crimes.
La France et la Chine ont signé un accord d’extradition en 2007. La Chine l’a ratifié en 2008 alors que la France n’a approuvé le document qu’en 2015. Ce retard est dû à la préoccupation témoignée par les parlementaires français face à l’application de la peine de mort en Chine.