La visite de Candy Charms a été rendue publique après son séjour en Iran. La jeune femme a alors posté une photo sur son compte Instagram. La photo montre qu'elle portait un foulard noir, ce qui est conforme aux règles conservatrices du pays sur les vêtements féminins, informe la BBC.
"Je ne l’ai dit qu’à mes amis très proches et à ma famille, car les réseaux sociaux et Twitter sont interdits dans le pays et c’était difficile de communiquer", a-t-elle écrit. Son message a ensuite décrit les habitants de la capitale iranienne, Téhéran, comme "très gentils" et "généreux".
La chose qui étonne beaucoup les internautes est la façon dont elle a réussi à obtenir un visa iranien.
Un ministre iranien a fait savoir que Candy Charms a obtenu son visa par l'intermédiaire d’une agence touristique en utilisant un autre nom. Elle a aussi prétendu être esthéticienne. Le ministre adjoint iranien des Affaires étrangères Hassan Qashqavi a suggéré que les douaniers n’ont pas pu reconnaître la star du porno du fait des normes morales élevées de la République islamique.
"Quand une star américano-britannique demande un visa par l'intermédiaire d'une agence de voyages (et entre dans le pays, ndlr), certains se demandent pourquoi ils (les douaniers) ne la reconnaissent pas. Mais comment diable nos fonctionnaires peuvent-ils reconnaître des dames de ce type?" a déclaré M. Qashqavi.
Selon l'Association iranienne des chirurgiens esthétiques et plastiques, plus de 40.000 procédures cosmétiques ont lieu dans le pays chaque année, ce qui fait de l’Iran l'un des dix endroits les plus populaires du monde pour la chirurgie plastique.
La star du porno s'est elle-même félicitée de la qualité du travail esthétique effectué en Iran.
"Des modèles fréquentent l'Iran pour la chirurgie plastique, en particulier celle du visage, par ce qu'ils (les spécialiste iranien, ndlr) sont très bons", a raconté Candy Charms dans une interview à la Scène du Caire.