La troisième partie de l'accord de Bâle, le soi-disant Bâle III, est un document contenant de nouvelles règles, qui sont plus strictes dans le domaine de la réglementation bancaire, adoptées après la crise financière de 2008. En particulier, la nouvelle version comprend des exigences plus strictes concernant le capital des banques et de nouveaux règlements sur les liquidités.
Les dirigeants des banques européennes et leurs lobbyistes, souligne le journal, essayent désespérément de transmettre à Bruxelles la position suivante: si les règlements ne changent pas ou si leur mise en œuvre n'est pas retardée, les concurrents américains dévoreront simplement les banques européennes en utilisant leur influence mondiale.
Il convient de noter que les lobbyistes sont limités dans le temps, car la mise en œuvre des normes Bâle-III sera réglée à la fin de cette année.
Wim Mijs, chef de la Fédération bancaire européenne, fait valoir que l'économie européenne est toujours largement financée par les banques, c'est pourquoi toute décision du Comité de Bâle aura un impact sérieux sur l'économie du continent.