Un rapport détaillé sera préparé en septembre sur les perspectives de signature des accords de ZLE avec 12 pays. La liste préliminaire inclut l'Egypte, Israël, l'Inde, la Chine, l'Indonésie, l'Iran, le Cambodge, la Corée du Sud, le Venezuela, le Nicaragua, le Pérou et le Chili. Comme l'a expliqué le ministère russe du Développement économique, la question relative à la signature d'accords sur le libre-échange est régulièrement soulevée par les partenaires commerciaux de la Russie à différents niveaux, y compris dans le cadre des commissions intergouvernementales bilatérales.
Les accords de ce genre prévoient une libéralisation bien plus poussée en matière de marchandises, de services et d'investissements que les engagements multilatéraux actuels de la Russie, c'est pourquoi une éventuelle intégration économique en dehors de l'espace postsoviétique doit répondre aux intérêts commerciaux et économiques nationaux non seulement actuels, mais aussi stratégiques. Et de fait, la signature de tels accords entraîne des changements dans les conditions d'accès au marché du pays: l'annulation des taxes douanières et des restrictions quantitatives sur les marchandises.
"Il faut également tenir compte de l'ensemble des intérêts et des risques associés à une profonde libéralisation mutuelle, y compris dans les domaines qui concernent la règlementation de l'activité entrepreneuriale et commerciale", a noté le ministère.
Il convient de rappeler que le premier document international sur une ZLE entre l'UEE et un autre pays a été signé avec le Vietnam en mai 2015. Cet accord prévoit notamment une libéralisation des échanges entre les pays de l'UEE et le Vietnam en réduisant ou en annulant les taxes douanières sur une grande partie des marchandises.