Selon lui, la Turquie recueille actuellement toutes les preuves nécessaires.
"Nous nous engageons à rétablir toutes les victimes dans leurs droits par le biais des tribunaux internationaux. Il est indispensable que le commerce repose sur une base juridique saine", a martelé le ministre, cité par le journal turc Daily Sabah.
Le vice-ministre russe du Développement économique, Alexeï Likhachev, avait auparavant prédit que les échanges entre Moscou et Ankara ne dépasseraient pas 18 ou 19 milliards de dollars, atteignant donc le niveau le plus bas de ces dernières années.
Le Conseil russe des ministres a entériné le 30 novembre une liste de produits agricoles, de matières premières et de denrées alimentaires en provenance de Turquie qui sont interdits d'importation en Russie à compter du 1er janvier 2016.
Le 24 novembre, un chasseur F-16 de l'armée de l'air turque a abattu un bombardier russe Su-24 impliqué dans la campagne de frappes aériennes contre les positions de l'Etat islamique en Syrie. Selon Ankara, l'avion russe a violé l'espace aérien turc. Moscou dément ces allégations tout en soulignant que son bombardier ne présentait aucune menace pour la Turquie.