Assaut de Saint-Denis: 7 personnes relâchées, un homme toujours en garde à vue

© REUTERS / Benoit TessierLes policiers dans le nord de Paris, banlieue de centre-ville de Saint-Denis, le 18 novembre 2015
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Sept des huit personnes interpellées mercredi lors de l'assaut policier à Saint-Denis ont été relâchées samedi, a annoncé le parquet de Paris. L'homme qui a fourni l'appartement à Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris, reste toujours en garde à vue.
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Jawad Bendaoud, cité par l'AFP, a confirmé, avant son interpellation en marge de l'assaut, avoir hébergé, pour rendre service, dans cet appartement deux personnes en provenance de Belgique et voulant "juste de l'eau et faire la prière".

Sa garde à vue peut être prolongée jusqu'à 144 heures, soit six jours. En 2008, il avait déjà été condamné à huit ans de prison pour "coups mortels" et était sorti de prison en 2013.

Les sept autres personnes placées en garde à vue mercredi ont été relâchées samedi matin: une jeune femme interpellée en compagnie de Jawad Bendaoud dans une rue proche du lieu de l'assaut et "six personnes qui se trouvaient dans l'immeuble ou à proximité immédiate", a précisé le parquet.

Une semaine après les attentats, les enquêteurs commencent à avoir une idée plus précise de la composition des trois commandos, formés d'une dizaine de djihadistes en tout, qui ont tué 132 personnes à Paris le 13 novembre. Mais le rôle de l'un d'entre eux, Salah Abdeslam, reste à éclaircir. D'autant que cet homme, vraisemblablement exfiltré en Belgique au lendemain des tueries, est toujours activement recherché.

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Un appartement de Saint-Denis (commune limitrophe au nord de Paris) a été visé par un assaut des forces de police mercredi dernier. Les personnes soupçonnées d'avoir des liens avec les attaques terroristes du 13 novembre constituaient le but essentiel de cette opération.

Plusieurs fusillades et attentats-suicides quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue le 13 novembre dernier. Trois kamikazes ont actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L'attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule.

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