Moscou dénonce une campagne antirusse déchaînée aux USA

© AP Photo / Stephen J. CarreraWesley Clark, left, talks with Gen. Robert H. Scales Jr
Wesley Clark, left, talks with Gen. Robert H. Scales Jr - Sputnik Afrique
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Une vague d’hystérie antirusse aux Etats-Unis, quand un général américain déclare que le seul moyen de "sauver l'Ukraine" est de "commencer à tuer les Russes", ne manque pas d'empoisonner les relations bilatérales, constate Moscou.

Moscou est indigné par la poursuite d'une campagne antirusse effrénée qui se déchaîne de plus en plus aux Etats-Unis, a indiqué vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

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"Les médias nationaux et les principaux centres de politologie aux Etats-Unis ne cessent de répandre des libelles russophobes, en s'appliquant à créer l'image de l'ennemi en la personne de la Russie et inspirant aux simples Américains la haine à tout ce qui est russe", lit-on dans le communiqué. 

"Les +vieux chevaliers de la guerre froide+ sont toujours pleins d'ardeur, comme, par exemple, Robert Scales, général américain à la retraite, qui a appelé en mars dernier à +tuer le plus de Russes possible" (dans une interview diffusée en direct sur la chaîne de télévision Fox News, ndlr) où Wesley Clark, ex-commandant suprême des forces alliées en Europe. Ce dernier avait failli provoquer en 1999 un conflit d'envergure, ayant ordonné d'attaquer nos parachutistes qui s'étaient retrouvés à l'aéroport de Pristina, au Kosovo, avant les Américains. L'un de ces jours, intervenant au Conseil atlantique, le général Clark a de nouveau brandi la +menace russe" et réclamé le début immédiat de livraisons massives d'armes à Kiev, pour son opération dans le Donbass. Qui plus est, il a ouvertement loué les adeptes de Bandera (Stepan Bandera, collaborateur nazi, ndlr)", rappelle la diplomatie russe. 

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Quoi qu'il en soit, note le ministère, les déclarations odieuses de tels personnages ne dépassent pas beaucoup celles de certains officiels américains. 

"Le premier adjoint du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a notamment qualifié de +nationalisme linguistique de la Russie+ la défense du droit à l'usage de la langue russe. Autrement dit, la faute des Russes et des habitants russophones d'autres pays, notamment de l'Ukraine, consiste déjà à parler russe et à penser en russe. Ainsi, les propagandistes remplissent bien la commande politique de Washington", stipule le communiqué.

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