Ukraine: l'UE ne doit pas reconnaître les autorités néonazies (politique grec)

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Alexis Tsipras, leader de Syriza, parti de gauche radicale grecque, a déclaré jeudi soir lors d'un débat télévisé des candidats à la présidence de la Commission européenne que l'Europe ne devait pas reconnaître le gouvernement ukrainien néonazi, rapportent les médias locaux.

Alexis Tsipras, leader de Syriza, parti de gauche radicale grecque, a déclaré jeudi soir lors d'un débat télévisé des candidats à la présidence de la Commission européenne que l'Europe ne devait pas reconnaître le gouvernement ukrainien néonazi, rapportent vendredi les médias locaux.

"Nous ne devons pas accepter ni reconnaître le gouvernement des néonazis en Ukraine", a souligné le candidat du Parti de la gauche européenne à la succession de José Manuel Barroso.

Et d'ajouter que le nationalisme et la répression ne pouvaient amener à des résultats positifs.

"L'Union européenne ne doit pas encourager la modification des frontières, mais doit respecter la détermination des peuples à créer une fédération dans le cadre de l'Etat", a souligné M.Tsipras.

Selon le politique grec, cela se rapporte notamment à l'Ukraine, qui avec une structure fédérale constituerait un pont entre la Russie et l'UE, le peuple ukrainien devant décider lui-même de son avenir.

"Syriza prône un dialogue au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et s'oppose à toute intervention militaire tant de l'Otan que de la Russie. Il faut donner la chance à la paix", a insisté le candidat au poste de président de la Commission européenne.

Il a estimé que l'Europe flirtait de nouveau avec la "guerre froide" contre la Russie en raison de la crise en Ukraine.

"Les conséquences d'une telle politique ne peuvent être guéries par des sanctions. Seule la diplomatie en est capable", a conclu M.Tsipras.

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