C'est la théorie, pour le moins originale, d'un historien de l'art amateur du Texas (sud), William Varvel, dernière en date des nombreuses hypothèses, érudites ou farfelues, qui accompagnent la longue existence du tableau le plus célèbre au monde.
Mona Lisa revendique, de manière cryptée, « les droits théologiques des femmes », affirme à l'AFP cet ex-professeur de mathématiques et auteur de La Dame parle, les secrets de Mona Lisa (The Lady Speaks, Brown Books) qu'il vient de publier aux Etats-Unis.
En clair, la possibilité pour les femmes d'être prêtres dans l'Eglise catholique.
L'amateur de 53 ans, qui vient de passer 12 ans à étudier Léonard de Vinci, dit-il, assure que « La Joconde est une sorte de déclaration pour les droits des femmes ».
En 180 pages, pas toujours simples à lire, M. Varvel explique avoir découvert comment le peintre a « émaillé le tableau de 40 symboles, tirés des 21 vers du chapitre 14 du Livre du prophète Zacharie », dans l'Ancien Testament.
Le texte annonce l'avènement de la « Nouvelle Jérusalem », symbole d'une société idéale où les droits des femmes seraient reconnus, tout en décrivant la vraie ville antique, souligne-t-il.
L'auteur établit ainsi des corrélations entre les descriptions géographiques ou symboliques du texte sacré et les détails du tableau, route, eaux, pont, voile, broderies ou position du modèle.