Le Conseil Russie-OTAN doit fonctionner selon les principes de la Déclaration de Rome - les vingt-six pays membres de l'Alliance et la Russie doivent être représentés selon des conditions équitables, de l'avis du député. "Le Conseil Russie-OTAN ne doit pas suivre la logique "de bloc" en divisant ses participants en deux parties - les pays membres de l'Alliance et la Russie" comme c'était le cas avant les événements au Caucase du Sud d'août 2008, a noté le député.
Mercredi, le porte-parole de l'OTAN James Appathurai a annoncé que le secrétaire général de l'OTAN Jaap de Hoop Scheffer espérait que les chefs de diplomatie des 26 pays membres de l'Alliance décideraient de reprendre le travail dans le cadre du Conseil Russie-OTAN lors d'une réunion le 5 mars à Bruxelles. "Nous avons des domaines où notre nous pouvons et devons coopérer, à savoir l'Afghanistan, la lutte contre le terrorisme et la piraterie", a ajouté M.Appathurai.
Les relations entre la Russie et l'OTAN se sont détériorées début août dernier, après l'envoi par Moscou de renforts dans la république autoproclamée d'Ossétie du Sud, dans le Caucase du Sud, pour protéger ses ressortissants et les soldats de la paix russes contre une attaque de Tbilissi. Les pays de l'Alliance ont accusé la Russie d'usage disproportionné de la force et ont suspendu les réunions du Conseil Russie-OTAN à tous les niveaux. La Russie a, pour sa part, gelé certains projets bilatéraux.
